La mise bas chez la jument est un événement crucial qui requiert une attention particulière et une gestion rigoureuse. En effet, environ 10% des poulains nouveau-nés nécessitent une assistance lors des premières 24 heures de vie [1] , soulignant l’importance d’une préparation adéquate. Un accouchement mal géré peut entraîner des complications graves pour la jument et le poulain, allant de la dystocie à la mortalité. Une gestion professionnelle permet de minimiser ces risques et d’optimiser le bien-être des deux animaux, garantissant ainsi un avenir prometteur pour le poulain et la santé de la femelle gestante.
Ce guide a pour objectif de fournir aux éleveurs, vétérinaires et passionnés d’équidés une compréhension approfondie de la gestion professionnelle du poulinage. Nous aborderons tous les aspects, de la préparation minutieuse à la prise en charge post-partum, en passant par la surveillance attentive du travail et la reconnaissance précoce des complications potentielles. En adoptant ces pratiques, vous contribuerez significativement à la santé et à la prospérité de votre élevage. N’hésitez pas à contacter votre vétérinaire pour toute question spécifique.
Préparation à l’accouchement : surveillance et prévention
Une préparation minutieuse est la clé d’un poulinage réussi. Cela implique un suivi rigoureux de la gestation, une préparation adéquate de l’environnement de mise bas et une connaissance approfondie des signes avant-coureurs du travail. L’anticipation et la prévention sont essentielles pour minimiser les risques et garantir une naissance sans complications. Cette section détaille les étapes cruciales de la préparation, assurant ainsi la sécurité et le bien-être de la jument et de son futur poulain. La réussite de cette étape impacte directement le déroulement du poulinage et la santé du nouveau-né.
Suivi de gestation
Le suivi de gestation est indispensable pour s’assurer du bon développement du poulain et identifier les éventuels problèmes chez la femelle. La confirmation précoce de la gestation par échographie permet de planifier la suite du suivi et d’adapter l’alimentation de la jument en conséquence. Une femelle gestante nécessite une attention particulière en termes d’alimentation, de vermifugation et de vaccinations. Un suivi vétérinaire régulier est également crucial pour détecter et traiter rapidement toute complication potentielle, notamment chez les juments à risque.
- Confirmation de la gestation : L’échographie est la méthode la plus fiable, réalisable dès 14 jours après la saillie. Des dosages hormonaux peuvent également être utilisés.
- Surveillance de la jument gestante : Alimentation adaptée (ration spéciale juments gestantes), vermifugation régulière (en évitant certains produits pendant la gestation), vaccinations (antitetanique, grippe équine, rhinopneumonie).
- Identification des juments à risque : Primipares, juments âgées (plus de 15 ans), antécédents de dystocies, maladies chroniques (ex: syndrome métabolique équin).
Préparation de l’environnement de mise bas
L’environnement de mise bas doit être propre, sûr et confortable pour la jument. Un boxe spacieux permet à la femelle de se déplacer librement et de se coucher confortablement. Une hygiène rigoureuse est essentielle pour prévenir les infections chez la jument et le poulain. La sécurisation du boxe permet d’éviter les blessures accidentelles pendant le travail et après la naissance. L’isolation de la jument dans son boxe quelques semaines avant la date prévue permet à la jument de s’acclimater et de se sentir en sécurité.
- Choix du lieu : Boxe spacieux (minimum 4×4 mètres), propre, bien ventilé (sans courants d’air), éclairage suffisant.
- Préparation du boxe : Désinfection complète, litière abondante (paille de qualité ou copeaux de bois), sécurisation (éliminer les objets dangereux, vérifier les parois).
- Isolation de la jument : Période d’adaptation au boxe (2 à 4 semaines avant la mise bas) pour réduire le stress.
Signes avant-coureurs du poulinage
Reconnaître les signes avant-coureurs du poulinage permet d’anticiper le travail et de se préparer à intervenir si nécessaire. Les changements de comportement, le développement mammaire et le relâchement des ligaments sacro-iliaques sont des indicateurs importants. La coulée de cire est un signe particulièrement fiable, indiquant que la mise bas est imminente. Une observation attentive de la jument dans les jours précédant la date prévue est essentielle pour détecter ces signes et se tenir prêt à intervenir.
- Modification du comportement : Isolement, agitation, coliques légères, grattage du sol.
- Développement mammaire : Remplissage et augmentation de la tension mammaire, pouvant débuter plusieurs semaines avant la mise bas.
- Relâchement des ligaments sacro-iliaques : Affaissement de la croupe, plus visible quelques jours avant la mise bas.
- Coulée de cire : Formation de petites gouttes de colostrum séché sur les trayons, généralement 24 à 48 heures avant le poulinage.
Préparation du matériel d’urgence
Avoir à portée de main le matériel d’urgence nécessaire est crucial en cas de complications de poulinage. Une liste exhaustive permet de s’assurer de ne rien oublier. Connaître l’utilisation de chaque outil est essentiel pour pouvoir intervenir rapidement et efficacement. Une coordination avec le vétérinaire permet d’établir un plan d’urgence et de bénéficier de conseils et d’assistance en cas de besoin. Cette préparation peut faire la différence entre une issue favorable et une issue tragique.
- Liste exhaustive du matériel : Gants stériles, antiseptique (bétadine), lubrifiant obstétrical, cordes propres, serviettes propres, ciseaux stériles, thermomètre, oxytocine (sur prescription vétérinaire), seau, eau tiède, colostromètre.
- Formation à l’utilisation du matériel : Participer à des formations sur la gestion du poulinage, connaître les gestes d’urgence.
- Coordination avec le vétérinaire : Numéro de téléphone à portée de main, plan d’urgence pré-établi (extraction manuelle, césarienne).
Déroulement normal du poulinage : reconnaissance et intervention minimale
Comprendre le déroulement normal du poulinage est essentiel pour distinguer un travail normal d’une situation nécessitant une intervention. Le travail se déroule en trois phases distinctes, chacune caractérisée par des contractions et des comportements spécifiques de la jument. Une intervention minimale est recommandée pour ne pas perturber le processus naturel, sauf en cas de complications évidentes. La surveillance attentive de la jument et de la progression du poulain est primordiale pour assurer un poulinage sans encombre. Il est crucial de ne pas interférer à moins d’une nécessité absolue; observez à distance et préparez-vous à agir si quelque chose sort de l’ordinaire.
Les trois phases du travail
Le travail de la jument se divise en trois phases distinctes, chacune ayant ses propres caractéristiques et durées. Reconnaître ces phases permet de suivre la progression du travail et de déterminer si une intervention est nécessaire.
Phase 1 (préparation)
La phase 1, dite de préparation, est caractérisée par des contractions utérines douces et irrégulières. La jument peut montrer des signes d’inconfort, tels que de l’agitation, des coliques légères ou un isolement. Cette phase peut durer de 1 à 4 heures. Il est crucial d’observer l’animal à distance pendant cette phase pour éviter de la stresser et de perturber le processus naturel. Un stress excessif peut inhiber le travail et prolonger la durée de cette phase, voire provoquer des complications.
Phase 2 (expulsion)
La phase 2, la plus rapide et la plus intense, est marquée par des contractions fortes et régulières. La rupture de la poche des eaux précède l’apparition du poulain. Cette phase dure généralement de 15 à 30 minutes. Il est important de surveiller attentivement la présentation du poulain. La présentation normale est antérieure, avec les antérieurs en premier, suivis de la tête. En cas de présentation anormale (postérieure, podalique), une intervention rapide est nécessaire pour éviter la dystocie. L’assistance à l’expulsion du poulain doit être douce et coordonnée avec les contractions de la jument. Si vous constatez une présentation anormale, contactez immédiatement votre vétérinaire.
Type de présentation | Description | Fréquence approximative |
---|---|---|
Antérieure | Les antérieurs sortent en premier, suivis de la tête. | 95% |
Postérieure | Les postérieurs sortent en premier. | 4% |
Podalique | Le poulain est présenté par les fesses. | 1% |
Phase 3 (délivrance)
Passant de l’expulsion du poulain, la phase 3 est celle de la délivrance, où le placenta est expulsé. Cette phase dure généralement de 30 minutes à 3 heures. Il est important de vérifier que le placenta est complet après son expulsion pour éviter la rétention placentaire. Le placenta doit être examiné par un vétérinaire pour détecter d’éventuelles anomalies (inflammation, épaississement). La rétention placentaire peut entraîner des complications graves, telles que la métrite, la toxémie et la fourbure. Si le placenta n’est pas expulsé dans les 3 heures, contactez votre vétérinaire.
Surveillance du déroulement normal
La surveillance du déroulement normal du poulinage est essentielle pour détecter rapidement toute anomalie et intervenir si nécessaire. Il faut être attentif au rythme et à la force des contractions, à la progression du poulain et à l’état général de la jument. Une intervention précoce peut prévenir des complications graves et améliorer les chances de survie de la jument et du poulain.
- Rythme des contractions : Importance de la régularité et de la force. Contractions irrégulières ou faibles peuvent indiquer un problème.
- Progression du poulain : Vérification de la présentation (antérieure, postérieure) et de la progression. L’absence de progression malgré des contractions fortes nécessite une intervention.
- Surveillance de la jument : État général (température, fréquence cardiaque), douleur, saignements anormaux.
Intervention minimale
Dans la plupart des cas, il est préférable de laisser la nature suivre son cours et de ne pas interférer inutilement. Cependant, une assistance peut être nécessaire dans certaines situations. Il faut assister à l’expulsion du poulain si nécessaire en tirant doucement et en coordination avec les contractions de la jument. La coupe du cordon ombilical est rarement nécessaire. Si elle est effectuée, il faut désinfecter soigneusement le cordon et le nombril du poulain. Il est important de vérifier que le poulain respire correctement et de le stimuler doucement si nécessaire. Une intervention excessive peut perturber le processus naturel et causer des dommages à la jument ou au poulain. Si vous avez le moindre doute, contactez votre vétérinaire.
Complications du poulinage : identification et prise en charge rapide (dystocie équine)
Malgré une préparation minutieuse, des complications peuvent survenir pendant le poulinage. Une identification rapide et une prise en charge appropriée sont essentielles pour minimiser les risques pour la jument et le poulain. La dystocie, la rétention placentaire, les hémorragies post-partum et le prolapsus utérin sont des complications potentielles qui nécessitent une intervention rapide du vétérinaire. Une connaissance approfondie de ces complications et de leur prise en charge est indispensable pour tout éleveur de chevaux. Agir vite peut sauver des vies.
Dystocies
La dystocie, ou mise bas difficile, est une complication fréquente qui peut avoir des conséquences graves pour la jument et le poulain. Les causes peuvent être liées à la malposition du poulain, à des anomalies anatomiques de la jument ou à une taille excessive du poulain. L’identification rapide de la dystocie est cruciale. L’absence de progression du poulain malgré des contractions fortes et régulières est un signe d’alerte. La prise en charge de la dystocie nécessite l’appel immédiat du vétérinaire. En attendant son arrivée, il faut se préparer à l’extraction manuelle ou à la césarienne. Le vétérinaire pourra pratiquer une épisiotomie si nécessaire pour faciliter l’extraction.
Rétention placentaire
La rétention placentaire jument est définie comme la non-expulsion du placenta dans les 3 heures suivant le poulinage. Cette complication peut entraîner des conséquences graves pour la jument, telles que la métrite (inflammation de l’utérus), la toxémie (infection généralisée) et la fourbure (inflammation des pieds). La prise en charge de la rétention placentaire nécessite l’appel du vétérinaire. Il peut être nécessaire d’administrer de l’ocytocine (sur prescription vétérinaire) pour favoriser les contractions utérines et l’expulsion du placenta. Une irrigation utérine avec une solution antiseptique peut également être réalisée pour prévenir les infections.
Hémorragies post-partum
Les hémorragies post-partum peuvent survenir à la suite de lésions utérines ou de la rupture d’une artère utérine. Les saignements abondants et persistants sont un signe d’alerte. La prise en charge des hémorragies post-partum nécessite l’appel urgent du vétérinaire. En attendant son arrivée, il faut essayer de comprimer les vaisseaux sanguins si possible. La transfusion sanguine peut être nécessaire dans les cas les plus graves. Le pronostic est réservé en cas de rupture de l’artère utérine.
Prolapsus utérin
Le prolapsus utérin est l’extériorisation de l’utérus à travers la vulve. C’est une urgence vétérinaire qui nécessite une intervention immédiate. En attendant l’arrivée du vétérinaire, il faut protéger l’utérus extériorisé pour éviter les traumatismes et les infections. Le vétérinaire procédera à la réduction du prolapsus et à la suture de la vulve. Le pronostic est réservé et la fertilité future de la jument peut être compromise.
Soins post-partum de la jument et du poulain : suivi et prévention
Les soins post-partum, en particulier les soins du poulain nouveau-né, sont essentiels pour assurer la bonne récupération de la jument et la bonne croissance du poulain. Un suivi attentif de l’état général de la jument, une alimentation adaptée et la prévention des infections sont cruciaux. Pour le poulain, il faut vérifier la prise de colostrum, surveiller sa vitalité et effectuer un examen clinique complet. La prévention des maladies néonatales est également primordiale. Ces soins contribuent à la santé et au bien-être des deux animaux.
Soins de la jument
Les soins de la jument après le poulinage sont essentiels pour sa bonne récupération et pour assurer une lactation de qualité. Il faut surveiller son état général (température, appétit, lactation, cicatrisation des lésions éventuelles) et lui fournir une alimentation adaptée (ration riche en énergie et en protéines). La prévention des infections est également cruciale, notamment par la surveillance de la vulve et le nettoyage régulier. La reprise progressive de l’activité physique favorise la circulation sanguine et la récupération musculaire.
Jour après le poulinage | Alimentation | Surveillance |
---|---|---|
Jour 1 | Foin à volonté, eau fraîche, petite quantité de concentrés (1kg maximum) | Température, appétit, écoulements vulvaires (quantité et odeur) |
Jours 2-7 | Augmenter progressivement la quantité de concentrés (2kg max par jour) | État général, lactation (production de lait), cicatrisation (périnée si déchirure) |
Après une semaine | Ration normale pour une jument allaitante (à adapter selon l’état corporel) | Surveillance continue |
Soins du poulain nouveau-né
Les soins du poulain nouveau-né sont cruciaux pour assurer sa survie et sa bonne croissance. La vérification de la prise de colostrum poulain qualité est primordiale, car le colostrum est la première source d’immunité pour le poulain. Le colostrum est riche en anticorps qui protègent le poulain contre les infections. Le colostrum doit être ingéré dans les premières 12 heures de vie du poulain pour une absorption optimale des anticorps. Un poulain doit ingérer environ 2 à 3 litres de colostrum dans cette période. Si la qualité du colostrum est insuffisante (mesurée avec un colostromètre) ou si le poulain ne tète pas correctement, une administration de colostrum d’une autre jument ou de colostrum artificiel peut être nécessaire. Une transfusion de plasma peut aussi être envisagée. La surveillance de la vitalité du poulain (respiration, activité, prise de poids) permet de détecter rapidement tout problème. Un examen clinique complet est également recommandé pour rechercher d’éventuelles anomalies congénitales, problèmes articulaires ou infections. Contactez votre vétérinaire pour un examen approfondi.
Prévention des maladies néonatales
La prévention des maladies néonatales est essentielle pour réduire la mortalité des poulains. La diarrhée du poulain, la septicémie (infection généralisée), le syndrome du poulain nouveau-né mal adapté (PNAM) et les hernies ombilicales sont des maladies fréquentes chez les poulains. La diarrhée du poulain peut être causée par des infections bactériennes, virales ou parasitaires. La prévention passe par une hygiène rigoureuse et l’administration de probiotiques. La septicémie est une infection grave qui peut entraîner la mort du poulain. La prévention passe par l’administration de colostrum de qualité et une hygiène rigoureuse. Le PNAM est un syndrome neurologique qui affecte les poulains nouveau-nés. Le traitement consiste à fournir des soins de soutien et, dans certains cas, à administrer des médicaments pour réduire l’inflammation cérébrale. Les hernies ombilicales sont des anomalies congénitales qui nécessitent souvent une intervention chirurgicale si elles sont importantes.
Premiers pas du poulain
Les premiers pas du poulain sont une étape importante de son développement. Il faut vérifier qu’il marche et se tient debout correctement. Il faut observer son interaction avec la jument. La première sortie au pré doit se faire sous surveillance attentive, après quelques jours. Un poulain en bonne santé se lèvera généralement dans l’heure suivant sa naissance et tétera sa mère dans les deux heures. Si le poulain ne se lève pas ou ne tète pas dans ce délai, il est important de consulter un vétérinaire. Une surveillance accrue est de mise lors des premières heures de vie.
L’importance de l’enregistrement des données et du suivi
L’enregistrement précis des données et le suivi régulier de la jument et du poulain sont cruciaux pour optimiser la gestion de l’élevage. La création d’un dossier individuel pour chaque animal permet de centraliser toutes les informations pertinentes, facilitant ainsi l’analyse des performances et l’identification des facteurs de risque. L’utilisation des données collectées permet d’améliorer les pratiques d’élevage, d’optimiser les protocoles de gestion du poulinage et de sélectionner les juments reproductrices les plus performantes. Cette approche proactive contribue à la santé et à la prospérité de l’élevage.
Création d’un dossier individuel pour chaque jument et poulain
La création d’un dossier individuel pour chaque jument et poulain est essentielle pour un suivi efficace. Le dossier doit contenir toutes les informations pertinentes sur la jument (nom, race, âge, antécédents de reproduction, vaccinations, vermifugations) et sur la gestation (date de saillie, date de terme prévue, suivi vétérinaire). Il doit également contenir les informations sur le poulinage (date et heure de la mise bas, déroulement, complications éventuelles) et sur le poulain (poids à la naissance, vaccinations, vermifugations, suivi vétérinaire). Des photos régulières du poulain permettent de suivre sa croissance.
L’utilisation des données pour l’amélioration des pratiques
L’analyse des données collectées permet d’identifier les facteurs de risque de complications et d’optimiser les protocoles de gestion du poulinage. En analysant les données, il est possible d’identifier les juments les plus à risque de dystocie équine, de rétention placentaire jument ou d’hémorragie post-partum. Il est également possible d’identifier les facteurs environnementaux qui peuvent influencer le déroulement du poulinage. L’optimisation des protocoles de gestion du poulinage permet de réduire les risques de complications et d’améliorer les chances de survie de la jument et du poulain. La sélection des juments reproductrices les plus performantes permet d’améliorer la qualité du cheptel et d’augmenter la rentabilité de l’élevage.
Pour une gestion optimisée
La gestion professionnelle du poulinage est un ensemble de pratiques et d’interventions qui visent à minimiser les risques et à optimiser le déroulement du poulinage, de la période pré-partum à la période post-partum. Une préparation minutieuse, une surveillance attentive et une intervention rapide en cas de complications sont les clés d’un poulinage réussi. La formation continue et la collaboration étroite avec le vétérinaire sont également essentielles. N’hésitez pas à partager cet article avec vos collègues et amis éleveurs.
Il est crucial d’adopter une approche proactive et professionnelle pour garantir la santé et le bien-être des juments et des poulains. La recherche continue dans le domaine de la reproduction équine et le développement de nouvelles technologies offrent des perspectives prometteuses pour améliorer encore la gestion du poulinage et réduire la mortalité maternelle et infantile. En investissant dans la formation et en adoptant les meilleures pratiques, les éleveurs peuvent contribuer significativement à la santé et à la prospérité de leur élevage.
Référence :
[1] Reef, V. B. (1998). *Management of equine parturition.* Equine Veterinary Education, 10(6), 298-302.